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Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert – Jour 4 – Col de Trébatut – La Mothe de Banassac

by Chinouk

Du Col de Trébatut à La Mothe de Banassac via St Germain du Teil quatrième jour sur le chemin de St Guilhem le désert.

Après un très bon et copieux petit déjeuner, nous quittons la sympathique Auberge du Radal ainsi que Sylvain, notre compagnon de route. Nous continuons seules, car Sylvain n’est pas encore  près et nous n’avons pas envie de tarder à partir, car il est déjà 9 heures, même si aujourd’hui c’est une petite étape qui nous attend. Petite tristesse personnelle, car aujourd’hui nous quittons le plateau de l’Aubrac et allons perdre de l’altitude. Nous emprunterons le GR60 et nous allons retrouver le GR6.

Nous ne le savons pas encore, mais à partir d’aujourd’hui nous ferons chemin seules, on ne croisera plus personne. Avec Sylvain on pensait se retrouver  pour dîner à Banassac, mais nous avons omis de nous donner rendez-vous quelques pars et on ne se retrouvera pas.  Lui prendra le chemin de Sainte-Eminie, nous nous prendrons la variante par les gorges du Tarn. Nous avons tout au long de la journée une grosse pensée pour lui, car avec ses ampoules, il a dû vraiment souffrir sur le chemin caillouteux  aujourd’hui.

Selfie du jour, bonjour !

Une petite dédicace à notre ancien président 🙂

Et c’est reparti … sous la neige!

Notre marche commence dans des chemins forestiers, puis des prairies, c’est assez bucolique. Petit à petit le paysage a changé et nous avons trouvé de verdoyantes collines. Quelle sensation étrange pour les yeux après quatre jours de blanc complet de voir du vert aussi soudainement. Que c’est agréable !

Banassac sur le GR6 . notre destination du jour.

Le seul souci c’est qu’en perdant de l’altitude la neige s’est transformée en pluie. Mais celle-ci s’est heureusement calmée en fin de matinée.

Après St-Germain du Teil nous retrouvons le croisement de la variante que nous aurions dû prendre à Aubrac. Nous revoilà donc sur le chemin de Saint Gilhem le Désert .

Nous retrouvons notre itinéraire initial.

ça monte….

et ça descent…



Toute la journée sera une succession de montée et descente avec des sentiers très caillouteux.

On fini cette journée sur les rotules, mais dans la joie et la bonne humeur 🙂

L’entrée dans La Mothe Banassac n’est vraiment pas agréable, on longe une route passante. L’Eco Hotel où nous logeons ce soir est situé à l’entrée de la ville, nous l’avons trouvé facilement  ( l’accès n’est pas bien étudié pour les piétons ).

Nous avons localisé facilement notre hébergement, mais ce n’a pas été la même chose pour récupérer la clef de notre chambre !

À partir de ce moment-là, nous avons eu l’impression d’être dans un sketch (pas drôle).

Première étape : trouver ou récupérer notre clef, car il n’y a pas de gardien  et l’hôtel Eco  est fermé. Celui-ci est tenu par les personnes qui tiennent l’hôtel le Calice du Gévaudan.

Donc, après avoir fait le grand tour – aïe nos pieds – pour nous rendre au Calice du Gévaudan, nous avons patienté un temps infini pour que quelqu’un s’occupe de nous et pour nous entendre dire qu’il n’avait aucune trace de notre réservation ! Alors qu’Isa avait bien un email confirmant qu’il l’avait pris en compte.

Pas de panique puisque l’ hôtel Eco est pratiquement vide, on ne dormira pas dehors ce soir, ouf. 🙂 Les clefs enfin en poche Youhou, on remet nos sacs et on repart en direction de notre chambre.

Nous sommes contentes, car la chambre est confortable et propre, on va pouvoir:

  1. Enfin retirer nos chaussures
  2. Faire notre lessive
  3. Prendre une douche
  4. Nous reposer !

Heureusement que nous sommes arrivés tôt, car cela nous a pris un temps fou tout ça, on se pause donc à peine, le temps de lire un peu qu’il faut déjà penser à ressortir pour aller manger.

La ville n’étant pas extra, et avec la flemme qui nous est tombée dessus, on décide de manger au resto de l’hôtel du Calice du Gévaudan. Et là, c’est le drame.

Déjà avant de pouvoir manger, comme c’est à priori la coutume ici, il faut attendre. On prend donc une petite bière pour patienter.

Ce qu’il faut savoir c’est que c’est un couple qui s’occupe des deux hôtels et du restaurant – d’où l’attente.

C’est enfin l’heure de passer à table, et là nous avons une petite minute de solitude en découvrant la carte et les prix, mais on a bien souffert aujourd’hui alors on se fait plaisir. Isabelle s’offre même le luxe de prendre un supplément de 3 euros pour avoir des côtelettes d’agneau ( et je suis sure qu’encore aujourd’hui , elle ne les a pas encore digérés ).

Avant de continuer, je tiens à vous dire que ce soir-là nous avons mangé le repas le plus infâme de notre vie. Et pourtant nous avions choisi six plats (3*2 ) différents. Pas un n’a relevé le niveau !

De l’entrée au dessert tout était infect, avec une mention spéciale pour la salade de noix de St Jacques à Isa ( sans St jacques ) et pour les desserts soi-disant maison !

Ce qui était « rigolo » c’est qu’un autre couple dînait en même temps que nous et on voyait bien dans leurs regards l’étendue des dégâts chez eux aussi.

Une tartelette où la pâte était, non seulement industrielle, mais où l’on cherche encore la garniture et des profiteroles surgelées sans goût où la glace à l’intérieure était fondu ( je ne sais même pas si c’était vraiment de la glace).

Le cadre du restaurant était tout de même assez agréable, si ce n’est la patronne qui a choisi pile le moment du repas pour changer toutes les fleurs des vases qui étaient sur les tables et s’occuper de ranger la vaisselle au fond de la salle.

Ce repas fini, il a fallu aller régler. Je crois que j’ai vu , pour la première fois, ma copine Isabelle perdre son calme et dire au gérant tout ce qu’elle pensait de sa cuisine soi-disant maison et lui demander des explications au sujet de sa salade de Noix de st jacques ( qui était en fait des fruits de mer surgelés ). Le monsieur ne sait pas démonté et nous a dit que c’était la première fois que quelqu’un lui disait quelque chose sur sa cuisine! Et que pourtant il y avait beaucoup de passage dans son resto.

Ce qu’il faut savoir c’est que cet hôtel-restaurant est situé sur une sortie d’autoroute, donc oui il y a du passage, les gens s’arrêtent, mangent, dorment, mais ne revienne jamais !

Ce qu’on a pensé du resto ?

Etape 4
Départ Les Salces: 9H00
Arrivée La Mothe de Banassac: 13h15
16 km
Le guide de la randonnée : Le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert : Lozère – Aveyron – Gard – Hérault

Hébergement Banassac

Hôtel ECO

6 Montée de Pissa Lèbre
48500 Banassac
Hotel Eco

Même si nous avons détesté notre repas, nous vous conseillons quand même l’hôtel Eco qui à un très bon rapport qualité-prix ( si on n’oublie pas votre réservation !) Par contre, allez manger ailleurs !

Le guide de la randonnée : Le chemin de Saint-Guilhem-le-Désert : Lozère – Aveyron – Gard – Hérault



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